Tous les virus mutent, en bien ou en mal. Le SARS-CoV-2 n’échappe pas à cette règle : depuis le début de l’épidémie, des biologistes ont déjà identifié plus de 20 000 mutations. Certaines, couramment appelées « variant britannique », « variant sud-africain », « variant brésilien », ont eu plus d’effets que les autres sur le matériel génétique du virus original, en le rendant plus transmissible ou plus virulent.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’un variant peut, lui aussi, muter. Et ce phénomène est déjà une réalité. L’Agence de santé anglaise a révélé, dans une étude mise à jour le 26 janvier, qu’elle avait découvert en Angleterre et au Pays de Galles la présence d’un « variant de variant », nommé « E484K », dans 16 génomes du variant anglais. Cette mutation est pourtant caractéristique des souches sud-africaine et brésilienne et n’était, jusqu’alors, pas apparue dans celle anglaise.
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Échapper à la reconnaissance des anticorps
« Nous nous attendions à cela », glisse-t-on à l’Institut Pasteur. Et pour cause : à ce jour, la souche anglaise a déjà muté au moins 19 fois. Les études les plus poussées s’étaient jusqu’ici portées sur la variation « N501Y », dont on pense qu’elle augmente de 50 % la contagiosité au virus.
Certains scientifiques affirment que le variant anglais boosté à la souche « E484K » permettrait au coronavirus de se renforcer. Car la mutation modifie la protéine spike du virus, qui lui permet de se fixer aux cellules humaines, afin de les infecter. Cette variation tromperait les anticorps, qui auraient alors plus de mal à neutraliser le virus. Des études avancent également que la nouvelle souche amènerait le pathogène à s’accrocher jusqu’à 13 fois plus facilement aux cellules humaines.
Looking at the data this makes it an issue two-fold:
It potentially increases Ace2-binding ~5 times from the single 501Y mutation
It increases resistance to neutralizing antibodies pic.twitter.com/NKbkpkNguS
— Björn Meyer (@_b_meyer) February 1, 2021
Aucune conclusion définitive n’a, pour l’heure, étayé cette hypothèse et rien ne montre qu’une meilleure accroche serait favorable au SARS-CoV-2. Mais cela a de quoi inquiéter les scientifiques et les autorités sanitaires.
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Le résultat de la sélection naturelle ?
« Mon hypothèse actuelle est que le virus utilise le E484K pour équilibrer et stabiliser la mutation N501Y », indique Björn Meyer, virologue à l’Institut Pasteur, au Huffington Post. Car il faut rappeler que les mutations n’ont qu’un seul but : donner un avantage à la survie du virus. Des souches peuvent donc prendre le pas sur d’autres si l’une n’est pas jugée assez efficace.
C’est un processus de compétition dans lequel celle qui est la plus apte à perpétuer l’espèce virale en question gagne
« C’est un processus normal de compétition dans lequel celle qui est la plus forte, celle qui peut se transmettre le mieux, celle qui est la plus apte à perpétuer l’espèce virale en question gagne. C’est un processus typiquement darwinien qui guide l’évolution du monde vivant », résume l’infectiologue belge Yves Van Laethem.
Il est cependant encore trop tôt pour savoir si, dans la bataille des variants, la souche « E484K » l’emportera face à la « N501Y ».
Les vaccins restent efficaces… pour l’instant
Ce « variant de variant » pose en tout cas la question de l’efficacité de la vaccination, puisqu’il nécessite de mobiliser plus d’anticorps pour combattre le pathogène. Les laboratoires pharmaceutiques, dont Pfizer et Moderna, estiment que leur vaccin reste, pour l’heure, efficace contre la souche sud-africaine et brésilienne.
Jusqu’à présent, les essais réalisés ont montré une légère baisse de l’efficacité face aux nouvelles souches, mais qui reste supérieure à ce qu’on attend d’un vaccin. Les firmes travaillent néanmoins à booster leur solution face à ces mutations.